Un bateau en feu près de Fréjus

Grosse frayeur ce lundi 30 juillet 2012. Les Sauve­teurs en Mer de la SNSM dlEs­té­rel sont inter­ve­nus in extre­mis pour sauver un couple et leurs deux enfants, prison­niers des flammes après l’in­cen­die de leur vedette.

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Le 30 juillet 2012, en début d’après-midi, les Sauve­teurs en Mer de la station SNSM de l’Es­té­rel sont aler­tés par le centre régio­nal opéra­tion­nel de surveillance et de sauve­tage (CROSS) La Garde, d’un départ de feu à bord d’une embar­ca­tion d’une quin­zaine de mètres.

Aussi­tôt, la vedette SNS 246 de la station d’Es­té­rel se rend sur place et trouve le bateau en flamme, au large de la Gaillarde, à Fréjus.

L’em­bar­ca­tion est facile à loca­li­ser, car une épaisse colonne de fumée noire s’en échappe, faisant craindre le pire pour ses passa­gers. Les béné­voles de l’Es­te­rel tentent tout d’abord d’éteindre l’in­cen­die (dont on ne connait pas l’ori­gine) à l’aide de la moto-pompe de la vedette, mais la violence des flammes les oblige à recu­ler après plus d’une demi-heure d’ef­fort. Le sauve­tage est périlleux car le feu ne faiblit pas, et le risque d’ex­plo­sion gran­dit.

Fort heureu­se­ment, la famille à bord, un couple d’Ita­liens en vacances et leurs deux enfants ont eu le temps de quit­ter leur embar­ca­tion et ont pu être récu­pé­rés par les nombreux plai­san­ciers navi­guant à proxi­mité.

Les passa­gers à l’abri, les Sauve­teurs en Mer, aidés par les sapeurs-pompiers, tentent d’éteindre l’in­cen­die du bateau sans succès : 2 h à peine après l’ar­ri­vée de la SNSM la vedette de loca­tion coule à pic, et dispa­raît dans les profon­deurs. Le consta­tant, les béné­voles sécu­risent la zone, irisent la surface pour bras­ser la pollu­tion, et nettoient les débris, avant de rentrer au port.

Malgré leur inter­ven­tion, les Sauve­teurs en Mer n’ont pu empê­cher la vedette de sombrer, mais la rapi­dité de leur inter­ven­tion à tout de même permis de mettre à l’abri ses occu­pants. L’in­ex­pé­rience des passa­gers et la présence de jeunes enfants à bord aurait pu trans­for­mer ce sauve­tage en un triste fait divers, preuve qu’en mer, il ne faut jamais relâ­cher sa vigi­lance.